Découvrez les résultats de l'étude "Besoins en compétences, emploi et formation en matière d'empreinte environnementale du numérique" réalisée par l'OPIIEC, l’observatoire des métiers du numérique, de l’ingénierie, des études, du conseil et des métiers de l’évènement, en collaboration avec l'OPCO ATLAS. Cette étude approfondie met en lumière l'importance croissante de l'empreinte environnementale du numérique, qui représente déjà 3,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, en 2023. Explorez en profondeur les différentes strates de l'empreinte environnementale du numérique et les enjeux qui en découlent pour les entreprises du secteur.
Les défis de l'empreinte environnementale du numérique
L'étude OPIIEC souligne la diversité des approches et des définitions entourant l'empreinte environnementale du numérique, ce qui complique sa compréhension et son appropriation par les entreprises. Alors que le numérique est d’abord perçu comme une solution pour réduire l'impact environnemental des activités des entreprises grâce à la digitalisation, l'étude se concentre sur le Green IT. Cela englobe les actions visant à minimiser l'impact environnemental des équipements, des services et des outils digitaux tout au long de leur cycle de vie.
De plus, l’étude met en évidence le manque de maturité et de lisibilité de l'offre de formation malgré la multitude de solutions proposées aux entreprises. Elle souligne également la diversité des acteurs, des cibles professionnelles et des thématiques abordées dans les formations liées à la maîtrise de l'empreinte environnementale du numérique.
Emplois et compétences pour un numérique responsable
Cette étude démontre l'importance croissante du critère environnemental dans les recrutements, aussi bien du côté des employeurs que des candidats, notamment parmi les jeunes diplômés. En 2021, une loi a été promulguée en France, prévoyant une formation à la sobriété numérique dès l'entrée à l'université à partir de 2022, ainsi qu'un module d'écoconception dans les formations d'ingénieur en informatique.
Les compétences liées à la réduction de l'empreinte environnementale du numérique sont multiples. Cependant, les entreprises du secteur du numérique considèrent souvent cette évolution comme une simple transformation technologique. Les clients quant à eux se montrent plus réticents à intégrer les compétences requises au sein de leurs organisations. L'étude fournit une cartographie complète des acteurs impliqués dans la réduction de l'empreinte environnementale du numérique.
Les chiffres clés de l'empreinte environnementale du numérique
Actuellement, le numérique représente 3,5% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. La consommation d'énergie des infrastructures numériques, la fabrication et l'utilisation des équipements informatiques ainsi que la gestion des données génèrent des émissions de gaz à effet de serre significatives.
Les données de l'étude OPIIEC révèlent également que le recyclage des équipements électroniques est insuffisant, avec seulement 20% des déchets électroniques collectés et recyclés. Les enjeux environnementaux liés au numérique sont donc multiples et nécessitent une action concertée de tous les acteurs pour les relever.
Cette étude met en évidence l'urgence de prendre en compte l'empreinte environnementale du numérique et d'adopter des pratiques plus responsables, elle souligne également la nécessité de renforcer la cohérence et la visibilité de l'offre de formation existante afin de répondre aux besoins des entreprises et d'accélérer la transition vers un numérique durable.