Béatrice Quertain, Responsable Formations chez SCC France, est référente AFEST au sein de son entreprise. Elle fait un bilan très positif du dispositif déployé en 2021, potentiellement renouvelé en 2023. L’occasion pour Béatrice de partager la genèse de ce projet ainsi que ses bonnes pratiques quant à l’AFEST.
Destinée à tout salarié, cette nouvelle modalité de formation permet à l’apprenant de se former au sein même de son entreprise. Béatrice se rappelle : “Nous avons été la toute première société financée par Atlas pour le projet de l’AFEST. C’était en 2020, j’ai d’abord suivi une formation pour être référente AFEST, puis j’ai coordonné la formation des accompagnateurs AFEST. Nous avons construit un programme de formation personnalisé selon les besoins de chacun et adapté à nos objectifs”.
Pour Béatrice Quertain, “tout l’intérêt de l’AFEST est que la formation se fait entre collègues. Les formateurs ont été identifiés par le management selon des critères essentiels : leur expérience, leur envie de participer et d’aimer transmettre, ainsi que la qualité de leurs compétences pédagogiques. La direction et les managers ont été impliqués pour construire un parcours de formation sur mesure.” À noter donc que, même si elle est une solution adaptée aux besoins et contraintes des TPE-PME, l’AFEST demande du temps, des ressources humaines et une organisation adaptée.
Chez SCC France, le dispositif a été déployé d’abord pour les nouvelles recrues, notamment sur le terrain comme les techniciens informatiques de proximité. L’avantage était double : les techniciens ont pu continuer leur travail habituel, mais tout en se faisant accompagner par leurs collègues sur des situations réelles. La formation s’ancre donc dans le quotidien de l’entreprise, et permet une montée rapide en compétence.
Et même, Béatrice remarque que cette méthode revalorise le droit à l’erreur, celle-ci devenant un élément pédagogique à part entière : “le collaborateur peut se tromper, le formateur va alors l’encadrer et le challenger pour que le collaborateur trouve la solution par lui-même”.
Un autre élément de l’AFEST est d’analyser ensuite les réalisations et les acquis de ces mises en situation dans le cadre de séquences dites « réflexives ». Cela permet aux collaborateurs d'apprendre à apprendre, et Béatrice Quertain souligne que cela offre une grande flexibilité : “la durée du parcours est adaptée à la progression du collaborateur. Si une compétence est acquise, on peut passer à la suite de manière individualisée !”.
La méthode exige que des évaluations spécifiques des acquis de la formation jalonnent ou concluent l’action. Après analyse de ces évaluations, SCC France constate que les objectifs ont été atteints à tous les niveaux :
- Après des collaborateurs apprenants : “il a fallu parfois itérer de manière personnalisée, mais tout le monde a pu atteindre ses objectifs et le niveau souhaité” ;
- Auprès des collaborateurs formateurs, qui ont pu valoriser leurs compétences et transmettre leur expérience. “De plus, souligne Béatrice, c’est un cercle vertueux dans l’organisation apprenante : les anciens apprenants peuvent devenir les futurs formateurs” ;
- Et en bonus, cela se remarque aussi côté clients ! SCC France rapporte avoir pu “mettre en avant l’efficacité rapide de nos techniciens grâce à cette formation innovante auprès de nos clients”.
Un bilan tellement positif qu’un nouveau déploiement du dispositif est prévu pour juin 2023 chez SCC France.
Pour savoir comment implémenter l’AFEST dans votre entreprise et quelle prise en charge financière est envisageable, faites comme Béatrice Quertain et contactez votre conseiller Atlas.