Atlas de l'alternance est le rendez-vous pour comprendre les spécificités de l'alternance dans l'enseignement supérieur, réfléchir à son évolution et rencontrer ses acteurs clés.
(Re)découvrez cette matinée d'échanges dédiée aux parcours innovants et au développement de l'alternance.
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Au programme
00:10:29 1er défi - Comment mieux recruter en alternance dans les branches d’Atlas ?
- Fabrice MONGRELET (Géomètre-Expert - Cabinet Mongrelet-Meuret)
- Nicolas RIVIER (Directeur du Développement - Atlas)
- Sylvie TARTESSE (Chargée de mission études et données publiques – APEC)
- Marine YANEZ (Responsable Relations & Partenariats Écoles et Universités - BNP Paribas)
00:48:32 2ème défi - Comment renforcer la qualité des parcours, l’inclusion et l’innovation ?
- Rachel BECUWE (Adjointe au DGEFP)
- Marie BUARD (Présidente – Atlas)
- Yves HINNEKINT (Président – Walt)
- Laure VAGNER-SHAW (Adjointe au DGESIP)
- France VELAZQUEZ (Vice-Présidente formation professionnelle et apprentissage – CY Cergy Paris Université)
01:56:20 3ème défi - Filières scientifiques et mathématiques en alternance : quels leviers de massification et de féminisation ?
Présentation des premiers résultats de l'étude Atlas sur la place des ingénieurs en France.
- Mathieu CARRIER (Directeur des Politiques de Branches - Atlas)
- Alina GHANI (Ingénieure diplômée en data science - EFREI et Accenture)
- Nicolas GLADY (Directeur Général - Léonard de Vinci)
- Biljana KOSTIC (Directrice des Ressources Humaines – Setec)
- Claire PEYRATOUT (Présidente – CTI)
- Lorine TRUONG THANH DANG (Alternante en master 1 majeure Cybersécurité et systèmes - Epita et BPCE IT)
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Synthèse
Qualité, innovation et ingénieurs au cœur de la 6e édition
Plus de 300 participants ont suivi l’événement dédié à l’alternance dans l’enseignement supérieur, mardi 8 avril 2025.
Cette voie de l’alternance a permis aux entreprises du périmètre Atlas de recruter près de 103 000 apprentis et salariés en contrat de professionnalisation en 2024 (soit une légère baisse de 5 000 contrats), dont la moitié visant un bac+5. Car les besoins de recrutement restent particulièrement élevés, ce dont ont témoigné un géomètre-expert, une interlocutrice RH du secteur bancaire et une chargée d’études de l’Apec.
Dans le détail, près de 42 % des entreprises envisagent de recruter un ou plusieurs alternants cette année, selon une enquête Atlas de mars 2025 auprès de 300 sociétés. Elles peuvent s’appuyer sur les outils de l’Opco : indexAtlas pour trouver un CFA, annoncesAtlas pour trouver un candidat et simulateurAtlas pour calculer le coût d’un recrutement en alternance.
Pour autant, plus de 30 % des sondés évoquent un reste à charge financier trop important ainsi que la suppression ou la baisse de l’aide à l’embauche, comme freins importants au recrutement.
Une qualité des parcours au cœur des préoccupations
Plus de 80 % des alternants plébiscitent la formation en CFA et les périodes en entreprise, et 54 % d’entre eux sont en emploi dans leur entreprise d’accueil, 6 mois après l’obtention de leur certification, selon une étude Atlas. Néanmoins, les dérives (voire les fraudes) des établissements de formation vont crescendo, dans un contexte de massification de l’alternance, ont témoigné la DGEFP, la Dgesip et les Acteurs de la compétence, ce qui implique de renforcer les contrôles.
Parmi les pistes évoquées : un déploiement plus large de la charte pour un accompagnement de qualité des apprentis, un nouveau décret sur les obligations des certificateurs à l’égard des CFA habilités, et un renforcement de Qualiopi, notamment sur le lien entreprise/organisme de formation.
À travers la communauté CF@tlas et ses appels à projet depuis 2020 (36 millions d’euros de cofinancements), l’Opco appuie également l’innovation pédagogique des CFA. Les universités, telles que CY Cergy Paris Université, déploient également de nouvelles initiatives à destination des décrocheurs, pour renforcer l’inclusivité de leurs parcours.
Systématiser l’alternance dans les filières d’ingénieurs
Les besoins de l’économie, actuels et futurs, impliquent de former chaque année près de 60 000 ingénieurs par an, contre 46 000 actuellement. Atlas et ses branches ont un rôle-clé à jouer, puisqu’un tiers des nouveaux diplômés exercent dans son périmètre, selon une étude sur la place des ingénieurs en France, rendue publique par l’Opco ce mardi 8 avril.
Première piste, mise en avant par la CTI et par deux témoignages de jeunes femmes ingénieures : la lutte contre les stéréotypes et la féminisation des carrières scientifiques, à travailler dès l’enseignement primaire et secondaire. Deuxième axe : le recrutement de talents internationaux, mentionné par le Pôle Leonard De Vinci et le bureau d’études de la construction Setec. Enfin, la diversification de l’offre de formation (coloration des référentiels pour attirer de nouveaux publics et développement de parcours en formation continue) pourrait permettre de former davantage d’ingénieurs.