Le 4 avril dernier, Atlas organisait la quatrième édition de son Atlas de l'alternance 2023. Un événement national réunissant plus de 600 participants qui s’est articulé autour de 3 temps forts : un bilan de l’année 2022 et deux tables-rondes intitulées « Faciliter le matching entre les candidats à l’alternance et les entreprises » et « Favoriser une alternance de qualité et prévenir au mieux les ruptures ».
L’alternance occupe une place essentielle dans l’activité d’Atlas avec 1,5 milliard d’engagements financiers, soit 90% des fonds gérés par l’OPCO. Le bilan 2022 est très positif, avec une croissance confirmée de l’apprentissage dans l’ensemble des secteurs d’Atlas : 18 % de contrats de plus qu’en 2021, soit 110 000 contrats en alternance signés. Avec un taux de 86 % des alternants en emploi 6 mois après l’obtention de la certification, l'alternance est un levier de recrutement qui a fait ses preuves.
Si l’alternance constitue un canal de recrutement efficace, le principal écueil pour les entreprises est de parvenir à attirer des candidats, surtout dans les secteurs méconnus du grand public. La stratégie d’Atlas est de mener des opérations de sourcing et de matching innovantes pour diversifier les profils des candidats en misant sur les soft skills, et de privilégier une approche partenariale. Par exemple avec Pôle emploi, afin d’orienter des demandeurs d’emploi vers des formations certifiantes correspondant à des métiers pénuriques.
La qualité de l’alternance est aussi un enjeu majeur, notamment dans la prévention des ruptures. Atlas se félicite d’un taux de rupture global toujours très faible : 13 % contre 30 % au niveau national. Dans une logique d’amélioration continue, Atlas continue ses travaux d’analyse et d’identification des certifications et des CFA les plus exposés en vue de conduire des actions correctives.
Au cours des prochains mois, Atlas entend relever plusieurs défis :
- Amplifier les actions de promotion des métiers et des outils proposés ;
- Poursuivre la simplification des démarches administratives pour rendre le dispositif toujours plus attractif et facile à mettre en œuvre - comme l’automatisation du traitement et de la validation des contrats d’apprentissage (intégrée depuis le 30 janvier 2023), ou la réduction du traitement des factures à 7 jours (contre 28 jours en 2021) ;
- Améliorer la qualité de l’alternance et la sécurisation des contrats, afin de réduire un taux de rupture des contrats déjà faible.